The psychotherapy of Abel explores narcissistic defenses mobilized against intrusion by the drives and against objectal investments with their implications for transference and counter-transference. The silenciation of the body and the rejection of every libidinal investment of the ego is a rupture of intersubjectivity. The therapeutic setting then reactivates sensory traces, enabling an exploration of immobility as a narcissistic transformation and an attempt to rediscover the feeling that one exists.
The authors explore the role and the place of silence in clinical work with young adolescents for whom the reflecting function could not be structured in a stable enough way. In order for these patients to be able to latch onto the analyst’s silence as a space-time allowing them to dive into themselves and listen to themselves speaking, preliminary work is required. In these difficult treatments, it will be essential to listen to body language and to the language of acts, as well as to the transference onto the setting.
We explore transference issues of silence and non-verbal communication in the psychotherapy of an 11-year-old child. When the silence of the analyst encounters that of the patient, the analytic process aimed at creating a secret recipient may pass through non-verbal motricity, so that facial expressions, physical posture, the whole undefinable gamut of the patient’s expressions, will step in to shore up verbal motricity that is lacking.
In this interview about her book, L’avenir d’un silence. Déréalisation, refoulement, amnésie des masses (The future of a silence: derealization, repression and amnesia of groups), Laurence Kahn describes the psychical functions of silence in both the individual and the group. The silence that hovers over the Nazi crimes in Germany serves to de-realize of the crimes that were committed. In families, silence, which plays a major role in adolescence, can serve the purposes of non-acknowledgement, but it can also, in some cases, serve the purposes of life.
Le pubertaire définit une saisie externe du sujet par l’instinct génital et ses expressions sociétales. Le phénomène impose un travail psychique perlaboratif et modifie la situation analysante avec des adolescents, en particulier les modalités transféro–contre-transférentielles.
L’auteur, à partir du concept freudien de Hilflosigkeit, articule les études sur l’évolution de la vie psychique du nouveau-né avec l’évolution de la vie psychique à l’adolescence. Attentif à la nouvelle sensorialité pubertaire, l’auteur prend pour exemple le cas d’un adolescent au fonctionnement limite.
Cet article propose une analyse de l’œuvre Billy Elliot en explorant la bataille menée par cet adolescent contre un silence qui pèse sur sa famille suite au décès de sa mère. Cette quête est éclairée par l’expression de son désir pour la danse. Les propos de cet écrit s’appuient sur la théorie du signifiant imaginaire de C. Metz et examinent la mise en scène d’une confrontation entre le réel, l’inconscient et le désir, révélant le parcours éthique et tragique du désir de Billy.
Cet article explore le rôle du silence dans un dispositif de psychodrame individuel pour adolescent. Le silence se présente comme un élément structurant du dispositif et un support d’élaboration et d’appropriation subjective. À partir d’un cas clinique nous approfondirons les enjeux et limites lorsque le silence n’est plus en mesure de soutenir l’associativité. Il révèle alors une fragilisation des capacités réflexives et conduit les thérapeutes à ajuster leur qualité de présence.
L’article propose d’analyser le silence imposé par des adolescents à leur thérapeute au sein d’un groupe psychothérapique. Les auteurs soutiennent l’hypothèse que ce silence est une projection des angoisses archaïques et des fantasmes de dévoration, d’incorporation des adolescents sur leur thérapeute. Cette dernière, en s’offrant comme réceptacle transformateur, ouvre la voie à une élaboration psychique plus secondarisée.
La médiation « Jeu de Rôle » semble adaptée à la prise en charge des troubles de l’adolescence. Néanmoins, la clinique confronte à la spécificité des organisations psychiques mobilisant des liens transférentiels fondés sur la rupture, la destructivité, l’évitement de la pensée et du lien. À partir d’un cas clinique, nous mettrons en évidence les processus de la médiation qui favorisent l’émergence d’un mouvement de reprise des investissements objectaux et des processus de pensée.
Adolescence, 2025, 43, 1, 89-100.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7