À partir d’une expérience d’accueil d’adolescentes ayant des pratiques prostitutionnelles, les auteures proposent une réflexion depuis ce qui s’est déployé sur la scène institutionnelle. Elles interrogent les rapports entre l’emprise, l’institution et le métacadre social et invitent à entendre la place particulière de ces attaques du corps adolescent en lien avec des expériences traumatiques antérieures.
Dans Mémoire de fille, A. Ernaux conclut le récit fragmenté de son adolescence par la révélation de l’agression subie lors de sa première relation sexuelle. Cet événement, répétition et aboutissement des traumas de l’enfance dont l’origine sexuelle est diluée par l’autrice dans le socius, déclenche un phénomène d’emprise passionnelle lourd de symptômes. La subjectivation par sublimation littéraire est à la fois matière et matrice de l’œuvre, et transforme l’emprise en objet culturel partageable.
À partir d’un cas clinique, nous soutenons que l’agir sexuel violent est l’expression condensée d’un processus d’adolescence ponctué d’emprises et de tentatives de déprises. En appui sur l’analyse des mouvements transférentiels, nous développons l’idée selon laquelle l’agir témoignerait d’une tentative de déprise de l’enfermement (narcissique et objectal), tentative que le transfert tente de soutenir, mettre au travail et transformer, sur la voie de la symbolisation.
Ici, l’auteur distingue emprises fonctionnelle (dont la fonction réparatrice et structurante, favorise le narcissisme) et régressive (qui apparaît dans les dérives perverses). Alimentent cette clinique, l’identification héroïque, la quête d’emplacement dans la généalogie, tout comme les adolescents tyranniques, dépendants pathologiques ou violents, et le syndrome d’aliénation parentale. Pour aborder ces dérives, la fonction d’une force d’attraction du psychisme mérite d’être soulignée.
Cet article propose le concept nouveau d’un complexe d’Œdipe primaire structurellement déformé par la pression de la sexualité polymorphe infantile, tant dans le développement normal que pathologique. Corrélativement, le clivage est considéré comme interne à tout refoulement. Un cas clinique illustre la dialectique d’une relation psychique incestueuse régressive avec l’objet maternel primordial chez un adolescent, avec ses tentatives de constituer un référent paternel tiers à partir de fragments de représentations du père œdipien.
Cet article explore, depuis l’adolescence de Freud et ses amitiés passionnelles, une quête d’alter ego pouvant régresser au statut de doubles narcissiques « en emprise ». Il peut en résulter une blessure narcissique, l’altérité ne se révélant plus comme complémentaire pour le moi, mais comme une différence et une indépendance intolérables. On pourra par ailleurs en observer les incidences chez sa fille Anna.
A partir de una práctica clínica con adolescentes en una casa de niños con carencias sociales (MECS) quién confronta la ausencia de pedido y al mismo tiempo a una modalidad de vínculo que está bajo el yugo de una seducción de tipo narcisista pero también incestuosa y de omnipotencia. Nosotros interrogamos las modalidades del dispositivo susceptibles de permitir de encaminarse en un proceso terapéutico. Para buscar este efecto, nosotros proponemos de definir el dispositivo “en triple resonancia” y a ilustrar a partir de la situación de un adolescente de quince años, y así dar cuenta del potencial y los efectos y llaves necesarias para avanzar.
Este artículo explora la problemática de la autodestrucción durante la adolescencia y lo que está en juego durante los procesos de apropiación subjetiva y ello dentro de un dispositivo original centrado sobre “el discurso dibujado”. El trabajo clínico propuesto con una joven adolescente quién está bajo el yugo de un sufrimiento del narcisismo de identidad. Ello nos conduce a poner en evidencia como es que la autodestrucción participa a la reorganización de las capacidades reflexivas y al restablecimiento de las condiciones de subjetivación y de base para la función de espejo del médium y del terapeuta.
El término encerrado, nos evoca a Marcel Proust: el mismo autor, pero también “la prisionera” que el narrador dice encerrar, obligando a cada quién a adivinar al otro de manera incesante para poder escarpase de el. En análisis creer que uno sabe lo que el otro piensa a tomado otra forma: la empatía; O. Reinick a concebido un juego que él lo llama “las cartas sobre la mesa” lo cual a sus ojos es una colaboración entre el analista y el paciente. Lo que queda por saber es si se trata o no de un juego que “encierra” de manera durable al uno y al otro en la transferencia.
Aquí, nosotros presentaremos dos experiencias y los resultados de una investigación que articula psicoanálisis, estudios de género y salud comunitaria con los efectos del binarismo sexual y de identidad como también con las novedades producidas por las transformaciones y avances en materia de derecho y ciudadanía. En este marco, nosotros hemos podido constatar la explosión de las representaciones patriarcales y su mirada adulto-centrada en lo que se refiere a la relación entre los géneros y entre las generaciones.
Adolescence, 2023, 41, 2, 435-451.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7