L’auteur propose une réflexion théorique et clinique sur la relation qui existe entre la perversion et un fonctionnement groupal primitif particulier aux adolescents violents, réunis en groupe redéfini comme horde. L’auteur note que, dans la perversion comme dans une horde, il existe une incapacité structurelle à différer l’impulsion et à la traiter en soi. Le fantasme inconscient qui guide les adolescents regroupés en horde, est illustrée par la présentation d’un cas de viol collectif.
Adolescence, 2025, 43, 2, 387-401.