Archives par mot-clé : Subjectivation

Johanne Rosier : la maison de bernarda alba : déni du féminin et refus du changement

Le drame théâtral de Frederico Garcia Lorca « La maison de Bernarda Alba » dévoile la vie de cinq filles maintenues dans un deuil de huit ans imposé par leur mère. Adela, la benjamine s’engagera dans un combat intime et violent contre sa mère, qui scellera le destin de sa féminité. La question centrale porte sur les aléas de la bipartition de la subjectivation féminine entre continuité et changement.

Adolescence, 2011, T. 29 n° 3, pp. 665-671.

Ségolène Payan : le rite migratoire, un empêchement du processus de subjectivation ?

Dans les sociétés traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, chaque année de nombreux adolescents sont, rituellement, désignés par leurs pairs pour être candidats à l’immigration. L’accomplissement de la « mission » qui leur est assignée ne pourra aboutir qu’au prix d’une appropriation subjective de leur destin.

Adolescence, 2011, T. 29 n°2, pp. 317-324.

Guy Scharmann : à propos du refoulement à l’adolescence

La possibilité d’une psychanalyse à l’adolescence pose la question de l’existence de la psychanalyse chaque fois que le refoulement sera secondaire dans la problématique des patients. Autour des concepts de subjectivation et d’agent subjectivant, cet article se propose de décrire les grands principes d’une pratique possible de la psychanalyse de l’adolescent.

Adolescence, 2011, T. 29 n°2, pp. 271-280.

François Richard : l’adolescent a-t-il changé ? nous avons changé

Cet article envisage la spécificité des actuelles pathologies adolescentes (fonctionnements en processus primaires sans limites, externalisation des conflits intrapsychiques, recours à l’agir, à la violence et à l’excitation auto-calmante) du point de vue de la complexité de la Psyché, susceptible de combiner conflit pulsionnel œdipien et problématique de l’archaïque. Ce sont les modalités du travail analytique qui doivent être interrogées. Des hypothèses sur la rencontre intersubjective en séance, ainsi que sur un nécessaire dépassement de l’opposition narcissisme/relation d’objet, sont proposées en direction d’une pensée de l’altérité.

Adolescence, 2011, T. 29 n°1, pp. 67-78.