Este artículo, se propone de abordar la cuestión de los silencios y la función que ellos ocupan en el abuso y particularmente en el incesto. El sugiere de examinar la manera en que estos últimos se inscriben en la relación transferencial como un lugar en el cual el acto vinculado al trauma puede depositarse, pero también como una tentativa de subjetivación de lo innombrable. La reflexión, se apoya en el discurso de los primeros meses de un tratamiento psicoterapéutico de una joven adolescente, el cual los silencios no dejaron de hacer ruido.
This article will attempt to approach the issue of silences and their role in abuse, especially incest. It suggests that we examine the way that these are present in the transference relationship as the locus of an enactment of trauma and as an attempt to subjectivate the unsayable. These considerations are supported by an account of the early months of a psychotherapeutic treatment with an older adolescent girl, whose silences didn’t fail to make noise.
Cet article se propose d’aborder la question des silences et la fonction qu’ils occupent dans l’abus, l’inceste notamment. Il suggère d’examiner la manière dont ces derniers trouvent à s’inscrire dans la relation transférentielle comme lieu d’une mise en acte du trauma et d’une tentative de subjectivation de l’indicible. La réflexion s’étaye sur le récit des premiers mois d’une prise en charge psychothérapeutique avec une grande adolescente, dont les silences n’ont pas manqué de faire de bruit.
Adolescence, 2025, 43, 2, 223-232.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7