L’auteure propose une réflexion théorico-clinique sur la violence primaire et ses répercussions sur la constitution psychique du sujet. Un cas clinique permet d’explorer la terreur vécue dans le cadre de la relation primaire et ses conséquences lorsque la question pulsionnelle se joue avec un objet substitutif. Pour l’analyste, il est alors question de favoriser l’émergence d’une capacité de représentation symbolique, alors que la violence du traumatisme se pose comme son négatif.
La génitalisation est la dernière étape du développement sexuel décrite par Freud. Son avènement à la puberté donne sa forme définitive à la différence des sexes, Simultanément, elle rétroagit sur les phases précédentes pour les transformer. Les limites entre les différentes étapes apparaissent moins dans leur succession chronologique que comme un travail de reformulation après-coup, qui suggère une réévaluation de la théorie, en particulier de l’articulation phallique-génital. Des hypothèses sont formulées à propos de l’originaire et le primitif, du complexe de castration et du négatif dans le pubertaire.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7