The author suggests some lines of reflection about the mystery and phenomenon of death. One must indeed distinguish, as the Romans did, between mortalis, moribundus, moriens, and mortuus. This distinction is essential for enabling an organization of research on the intimate bond between conception, the primal, and the « ancient fear ». Relying also on clinical experience, the author points out that the concept of primary identification is essential to reading analytically the specific psychical activity that is called the work of trespass. The dying person does tend to form a last dyade with his caregiver, the last depository of the transference, along the model of the early relation with the mother.
Les parcours possibles des affects de la vie amoureuse, d’abord au temps de la naissance de l’objet, puis comme investissement de soi et de l’autre, pour se poursuivre enfin dans l’amour dit mûr, se télescopent dans les innombrables formes et dans l’intensité de l’amour de transfert. À partir de la dynamique transféro-contre-transférentielle à l’œuvre dans l’analyse d’Antonella, nous verrons comment la clinique illustre les nombreuses vicissitudes traversées par les adolescents, leurs solutions symptomatiques infinies, les innombrables souffrances de leur vie amoureuse, liées à la fidélité à l’identification primaire, à la force de ce lien aimé et haï, mais aussi, en même temps, à la réactivation des processus de subjectalisation et de subjectivation.
Adolescence 2012, T. 30 n°3, pp. 673-686
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7