Romain Gady : du silence des affects à l’agir sexuel violent

À partir du cas de Jérôme, nous soutenons que le silence des affects dans le discours des patients révèle le poids de la répression sur le travail d’élaboration des métamorphoses pubertaires et peut présider ainsi aux surgissements d’agirs sexuels violents. Ces agirs témoignent des aléas du travail d’adolescence. En appui sur les tiers éducatifs et judiciaires, le travail thérapeutique vise alors à la recomposition des affects et la création de nouvelles liaisons sur la scène transférentielle.

Adolescence, 2025, 43, 1, 75-87.